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Contamination obligatoire au Covid19 en lieux de soins: nous compterons les morts

Image du communiqué de presse : Contamination obligatoire au Covid19 en lieux de soins: nous compterons les morts Depuis le début du mois, sous le prétexte fallacieux d’une prétendue faiblesse de détection des tests PCR (qui sont pourtant le Gold Standard international), et par “confort” de l’arrêt du port du masque, la contamination obligatoire par le covid nosocomial dans les hôpitaux, EHPAD et SSR est désormais préconisée par les sociétés savantes (notamment SF2H et SFAR, Sociétés Françaises d’Hygiène Hospitalière et d’Anesthésie et Réanimation). Fin du test PCR en pré-opératoire alors que les patient-es sont non masqué-es en salle de réveil, fin du port du masque dans de nombreux hôpitaux, transfert de personnes âgées positives vers les EHPAD sans autre précaution que celle dite “contact / gouttelettes”, démontrant une méconnaissance consternante du caractère aéroporté du virus : c’est l’abandon de toute protection en lieux de soins. Les personnes malades chroniques et handies, totalement oubliées, sont exposées à un danger de mort ou dégradation, et les immunodéprimées, seules encore testées en une incroyable inversion des valeurs, protègent les autres alors que l'inverse n’est pas vrai. Ainsi, la population est condamnée à la contamination obligatoire en lieux de soins, pourtant dédiés aux personnes fragiles ou en situation temporaire de fragilité. Après avoir cassé définitivement le thermomètre, invoquer une “faible circulation virale” pour abandonner toute mesure de précaution est d’une mauvaise foi absolue. Cinq vagues en 2022 et nous entamons déjà la seconde en 2023 : la circulation virale ne peut être évaluée en l’absence d’analyse des eaux usées ou de testing aléatoire en population. Pour des personnes n’ayant aucune possibilité de se protéger “individuellement” puisqu’elles sont placées inconscientes en salle de réveil ou en chambre double, cette hypocrisie est criminelle : décéder actuellement du covid19 (qui a tué 40000 personnes en France en 2022) après l'avoir contracté à l'hôpital est inadmissible, scandaleux. Aujourd’hui, des personnes à risques connus évitent les soins pour se protéger d'un système de santé devenu menaçant. C’est une discrimination de plus, perverse et bientôt coûteuse. Quant aux autres (dont les enfants, peu vaccinés), elles sont comme on le sait plus que jamais exposées au risque de covid long par le biais des ré-infections. Nous conseillons à toutes et tous de faire un test PCR (remboursé, même sans ordonnance) avant une hospitalisation, et de remplir préalablement le formulaire disponible sur notre site, qui sera bien utile en cas d'éventuelle contamination. Nous espérons ainsi qu’à défaut de prévention, le droit permettra aux victimes de cette gestion calamiteuse d’obtenir réparation. Le collectif Winslow Santé Publique
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22 mars 23 10:54

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